Moi, c’est Gaëlle !
Je vis en Bretagne et je suis une passionnée des arts du fil et fan de surjeteuse.
Pour que tu puisses faire ma connaissance, je vais te raconter mon histoire avec les arts du fil et te présenter mes valeurs.
J’ai grandi dans une famille où les arts du fil tenaient une place importante : tricot, couture, crochet, canevas et broderie.
En fermant les yeux, je revois ma mère et ma grand-mère maternelle confortablement installées dans leur canapé avec des aiguilles à tricoter dans les mains.
Le cliquetis des aiguilles résonne encore dans mes oreilles.
A chaque mardi gras et gala de danse, la machine à coudre Singer de ma mère trônait dans le salon pendant plusieurs semaines.
C’est tout naturellement que je me suis mise au tricot et à la couture.
Avec les chutes de tissus de mes costumes de danse, je cousais à la main des robes de princesse pour elle.
A mon entrée au collège et lycée, j’ai fait une pause tricot.
Je m’y suis remise pendant mes études supérieures.
J’ai commencé par une écharpe et ensuite des pulls.
A l’époque, le tricot était connoté comme une « activité de mamie » !
J’ai toujours assumé avec beaucoup de fierté ce loisir et cette transmission familiale.
Ma devise « Jamais sans mon tricot »!
Gaëlle tricote en voiture, dans le canapé, le train, le métro, le bus, la salle d’attente chez le médecin, sur la plage,…
Sauf dans l’avion, je n’ai pas osé passer la douane avec mes aiguilles à tricoter.
En 2010, une amie me montre ses créations coutures pour son bébé.
Cette année-là, ma 1ère machine à coudre, une Janome Harmony 2039 entre dans ma vie.
Ma 1ère création, un petit jogging en jersey molletonnée pour ma nièce.
Voilà comment j’ai été contaminée par le virus de la couture et du tricot.
Je préfère te prévenir, il n’y a aucun remède pour arrêter !
En 2016, après 6 ans de pratique en autodidacte, je franchis la porte de l’association de couture de ma ville.
Je veux m’accorder du temps et créer mes propres vêtements.
Un soir d’hiver, après une journée de travail fatiguante, j’embarque ma machine, mon tissu et mon patron, direction la couture.
Lors de ce cours, ma prof m’apprend qu’elle s’est reconvertie grâce à un CAP Métiers de la Mode.
J’entendais une petite voix qui me disait: Pourquoi pas toi ?
Depuis ce soir-là, cette idée a fait son chemin dans ma tête.
En juin 2022, j’ai obtenu mon CAP Métiers de Mode et Vêtements Flou (MMVF).
C’est le grand début de mon aventure entrepreneuriale.
Petite, je partais des après-midis entières avec mes sœurs pour construire la cabane de nos rêves dans les arbres au fond de notre jardin. Munis d'une scie, d'un marteau et de clous, je m'imaginais être une vraie aventurière. Ce qui m'animait, un sentiment de liberté et d'autonomie, le plaisir de créer et d'être dans la nature.
J'aime rencontrer de nouvelles personnes, échanger avec elles, comprendre qui elles sont, ce qui les animent dans la vie.
Je disais souvent que j'avais une mamie "tricot" et une mamie "gâteau". L'une m'a transmis le goût des arts du fil et l'autre le goût de la cuisine. C'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai initié à mon tour mes copines attirées par le tricot ou la couture.